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Mettre en place un système de recommandation efficace pour vos formations

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#36

Dans un secteur de la formation professionnelle en France de plus en plus concurrentiel et réglementé, la génération de leads qualifiés est devenue un enjeu stratégique majeur pour la pérennité des organismes de formation et des formateurs indépendants. Le marché compte déjà plus de 67 000 organismes de formation continue déclarés en activité en 20171 (probablement plus de 75 000 à ce jour), et a été profondément transformé par la loi « Avenir professionnel » de 2018. Cette réforme a notamment créé France Compétences comme instance de régulation et instauré la certification qualité Qualiopi (obligatoire depuis 2022 pour bénéficier de fonds publics ou mutualisés2) avec un référentiel national plaçant la satisfaction des bénéficiaires au cœur des préoccupations.

Parallèlement, des dispositifs comme le Compte Personnel de Formation (CPF), en monétisant les droits à la formation, ont donné aux individus un pouvoir inédit de choisir eux-mêmes leurs prestataires. Cette « consumérisation » de la formation oblige les organismes à se différencier par la qualité perçue de leurs formations – pédagogie, efficacité, résultats – et à exploiter de nouveaux leviers marketing plus authentiques.

Face à la multiplicité des offres (présentielles, digital learning, AFEST en entreprise, bilan de compétences, etc.) et à la rationalisation des financements, les stratégies de prospection traditionnelles montrent leurs limites. Il devient impératif d’activer des leviers d’acquisition plus ciblés, crédibles et performants. L’un des plus puissants est le marketing de la recommandation, qui consiste à transformer vos clients satisfaits en ambassadeurs actifs de vos formations afin de générer de nouveaux prospects qualifiés. En s’appuyant sur la confiance et la preuve sociale, vos apprenants satisfaits peuvent devenir vos meilleurs commerciaux, d’autant que 83 % des personnes font confiance aux recommandations de leurs proches et 66 % aux avis de consommateurs en ligne3 – des niveaux de confiance bien supérieurs à la plupart des canaux publicitaires classiques.

Cet article propose une analyse approfondie des fondements théoriques, des enjeux stratégiques et des modalités opérationnelles pour mettre en place un système de recommandation efficace. En nous appuyant exclusivement sur des sources institutionnelles et scientifiques de premier plan (OCDE, DARES, France Compétences, UNESCO, recherches universitaires, textes législatifs, etc.), nous verrons comment une démarche centrée sur l’expérience et la satisfaction de l’apprenant peut devenir le moteur de votre développement commercial. Des grands principes de l’andragogie aux outils concrets (mesure de la satisfaction, programme de parrainage, communauté d’ambassadeurs), nous vous fournirons un guide complet pour faire du bouche-à-oreille un avantage concurrentiel décisif.

Partie 1 : Le marketing de recommandation, un levier stratégique pour les acteurs de la formation professionnelle

1.1. Contexte et évolution du marché de la formation professionnelle en France

Le marché français de la formation professionnelle est très dynamique mais fragmenté. La création du CPF et la réforme de 2018 ont encouragé l’entrée de nombreux nouveaux acteurs, si bien qu’on compte aujourd’hui des dizaines de milliers d’organismes déclarés1. Cette profusion d’offres – allant des grands groupes aux organismes de formation spécialisés de petite taille – représente une richesse en termes de diversité, mais complexifie la tâche des entreprises et des apprenants pour identifier des formations de qualité. Le législateur est intervenu pour structurer le secteur et renforcer la confiance : la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 (« Avenir professionnel ») a instauré un cadre unique de certification de la qualité des formations via Qualiopi2. Depuis le 1er janvier 2022, tous les prestataires (y compris indépendants et CFA) doivent être certifiés Qualiopi pour accéder aux financements publics ou mutualisés. Cette obligation a professionnalisé la démarche qualité : le référentiel Qualiopi comprend 32 indicateurs, dont plusieurs portent sur le recueil et le traitement des appréciations des parties prenantes (stagiaires, entreprises, financeurs). En 2023, un peu plus de la moitié des organismes de formation déclaraient avoir obtenu la certification ou être en cours de certification4, la principale motivation étant d’attester de la qualité de leurs formations5. Autrement dit, la capacité à démontrer son ingénierie pédagogique et la satisfaction de ses clients est devenue un prérequis pour exister sur le marché.

Parallèlement, la montée en puissance du CPF a redonné le pouvoir aux individus de choisir librement leur formation, comme des consommateurs. Plus de 1,3 million de formations ont été suivies via le CPF en 20236. Sur la plateforme MonCompteFormation, chaque utilisateur peut consulter les avis et la note (de 1 à 5 étoiles) laissés anonymement par les anciens stagiaires7, 8. Cette transparence accrue renforce l’importance de la réputation et du retour d’expérience dans la décision d’achat. Les apprenants disposent d’une autonomie et d’un pouvoir d’arbitrage accrus dans le choix de leur organisme. Dans ce contexte, développer une stratégie de différenciation axée sur la qualité perçue est vital : des formations pédagogiquement solides, alignées sur les besoins en compétences du marché, aboutissant à des apprenants satisfaits qui recommandent spontanément leur organisme de formation, deviennent un facteur clé de succès.

1.2. La recommandation : un mécanisme de confiance et de « preuve sociale »

Dans un environnement saturé d’informations (catalogues en ligne, publicités, comparateurs de formations), la recommandation par un tiers de confiance agit comme un puissant filtre de décision. Ce phénomène s’explique par le principe de la preuve sociale en psychologie sociale : un individu indécis aura tendance à accorder du poids aux choix de ses pairs pour déterminer le sien9. Comme l’a popularisé Cialdini, nous considérons souvent qu’une action est plus appropriée ou qu’un produit est de meilleure qualité si d’autres personnes similaires à nous l’approuvent.

Appliqué à la formation professionnelle – qui représente un investissement conséquent en temps et en argent, avec des bénéfices attendus parfois intangibles (nouvelles compétences, évolution de carrière, employabilité) – le besoin de réassurance est encore plus marqué. Le témoignage positif d’un ancien stagiaire constitue un signal de confiance déterminant pour un prospect : il valide concrètement la promesse de l’organisme de formation et réduit l’incertitude quant au résultat. Ce témoignage peut prendre diverses formes : bouche-à-oreille informel lors d’une discussion entre collègues, note et avis sur une plateforme en ligne, recommandation sur les réseaux sociaux professionnels, étude de cas ou success story publiée sur votre site, etc. Dans tous les cas, la parole du pair satisfait rassure le futur apprenant en lui montrant que d’autres ont réussi à atteindre les objectifs visés.

Les données confirment l’importance de ce phénomène. D’après une enquête DARES menée en 2022, 86 % des personnes ayant suivi une formation via le CPF recommanderaient cette formation à un proche10. Ce taux exceptionnel de recommandation illustre le potentiel du bouche-à-oreille dans ce domaine. Autrement dit, lorsqu’un individu utilise son CPF pour financer une formation et en ressort satisfait, il devient massivement prescripteur auprès de son entourage. Plus largement, les recommandations de personnes de confiance sont la source d’information la plus crédible pour choisir un service de formation : au niveau mondial, 83 % des consommateurs font confiance aux recommandations de leurs amis ou collègues3. Ainsi, réussir à susciter ces recommandations revient à s’appuyer sur le canal d’acquisition le plus efficace qui soit, car déjà pré-qualifié par la confiance.

1.3. Les bénéfices d’un système de recommandation structuré

Si le bouche-à-oreille spontané existe depuis toujours, formaliser un système de recommandation amplifie et pérennise ses effets bénéfiques. Mettre en place une démarche proactive pour identifier, encourager et récompenser les recommandations offre plusieurs avantages tangibles :

  • Génération de leads hautement qualifiés : Les prospects provenant d’une recommandation client arrivent avec un a priori très positif et une information préalable de qualité sur votre offre. Ayant « hérité » de la confiance du prescripteur, ils avancent plus vite dans le cycle de décision et sont plus enclins à s’inscrire. En B2B comme en B2C, ces leads recommandés se convertissent bien mieux que des contacts obtenus par marketing classique11. Concrètement, un nouvel apprenant issu d’une recommandation aura tendance à négocier moins âprement, à accepter un tarif premium et à rester fidèle plus longtemps11, car vous commencez la relation avec la crédibilité qu’un pair de confiance vous a conférée.
  • Réduction des coûts d’acquisition client : En mobilisant la satisfaction de vos clients existants, vous diminuez mécaniquement votre dépendance aux canaux payants (campagnes publicitaires, référencement payant, salons professionnels, etc.). Chaque nouveau client obtenu par recommandation directe ne vous coûte presque rien en marketing. Or il est bien connu qu’acquérir un client par la prospection classique peut coûter jusqu’à 5 fois plus cher que de le fidéliser ou de l’obtenir par parrainage. Un programme de recommandation bien mené améliore donc le ROI marketing en transformant vos anciens stagiaires en « force commerciale » bénévole. Certaines études indiquent même que le marketing de la recommandation génère des taux de conversion 3 à 5 fois plus élevés que les autres canaux d’acquisition12.
  • Amélioration de la notoriété et de l’image de marque : Des recommandations positives répétées contribuent à construire une solide e-réputation pour votre organisme. Sur les plateformes d’avis en ligne, un volume important d’avis 5 étoiles et de témoignages détaillés va influencer l’algorithme (meilleure visibilité) et donner une image d’excellence aux visiteurs. De même, sur des places de marché comme MonCompteFormation, une formation bien notée aura plus de succès qu’une formation similaire sans avis ou avec des retours mitigés. À terme, devenir l’organisme « le plus recommandé » dans votre niche vous positionne comme une référence naturelle, ce qui attire de nouveaux clients organiquement.
  • Création d’un cercle vertueux de la qualité : S’engager dans une stratégie de recommandation, c’est en filigrane s’engager dans une culture de l’excellence pédagogique et de l’amélioration continue. En effet, on ne peut espérer des recommandations enthousiastes que si l’on délivre effectivement une qualité au rendez-vous. Ainsi, le souci de susciter la satisfaction – et donc la recommandation – incite à soigner chaque aspect de la formation : contenu à jour et pertinent pour les compétences visées, méthodes andragogiques actives, formateurs experts et pédagogues, logistique sans accroc, suivi post-formation, etc. Chaque promotion d’apprenants satisfaite alimente le réseau de prescripteurs et consolide la réputation, ce qui attire de nouveaux clients… qu’il faudra à leur tour satisfaire pour continuer le cercle vertueux. La recommandation devient alors un indicateur clé pilotant la qualité, tout autant qu’un levier de croissance.

En résumé, le marketing de recommandation, s’il est structuré, permet d’accélérer la croissance commerciale tout en renforçant la qualité de vos prestations. Il s’agit bien d’une stratégie gagnant-gagnant : vos apprenants bénéficient d’une expérience riche et utile (et sont valorisés en la partageant), pendant que votre organisme développe son activité à moindre coût en s’appuyant sur sa communauté satisfaite.

Partie 2 : Les fondements psycho-pédagogiques de la satisfaction en formation

Pour qu’un apprenant devienne un ambassadeur enthousiaste, il doit avant tout être profondément satisfait de son expérience de formation. Or la satisfaction en formation pour adultes est un phénomène multi-factoriel, qui ne se réduit pas à la seule atteinte des objectifs d’apprentissage mesurés. Elle naît d’une alchimie complexe entre la pertinence des contenus, l’efficacité des méthodes pédagogiques, la qualité de l’accompagnement, l’atteinte des bénéfices escomptés (professionnels et personnels) et le sentiment global de valorisation et de progrès. Les théories de l’apprentissage des adultes (andragogie) et les recherches en sciences de l’éducation offrent un éclairage précieux sur ces leviers de la satisfaction. En mobilisant quelques concepts clés proposés par des experts reconnus – Malcolm Knowles, David Kolb, Philippe Carré, Jack Mezirow, entre autres – on peut mieux comprendre comment concevoir des parcours de formation qui engendrent un haut niveau d’engagement et de satisfaction, propice à la recommandation.

2.1. L’andragogie de Malcolm Knowles : l’adulte acteur de son apprentissage

Malcolm Knowles (1913-1997), théoricien américain, est célèbre pour avoir défini les principes de l’andragogie, c’est-à-dire l’art et la science de faire apprendre les adultes (par opposition à la pédagogie des enfants)13. Knowles a formulé dès les années 1970 plusieurs postulats fondamentaux sur la manière dont les adultes apprennent, qui ont été affinés par la suite (il identifie 6 principes clés dans son ouvrage The Adult Learner). En voici les principaux, qui doivent guider l’ingénierie pédagogique destinée à un public adulte14, 15 :

  • Besoin de savoir : l’adulte a besoin de comprendre pourquoi il apprend quelque chose, à quoi cela va lui servir, avant de s’engager. Il veut connaître les objectifs et bénéfices concrets de la formation dès le départ. « L’apprenant doit connaître les raisons pour lesquelles il devrait apprendre (pourquoi ? quoi ? comment ?) » explique Knowles16. Si la formation répond à un objectif qu’il juge pertinent pour lui, sa motivation et son implication seront bien plus élevées.
  • Concept de soi de l’apprenant : l’adulte se perçoit comme un individu autonome et responsable, capable d’orienter ses propres décisions. Il attend qu’on le considère comme tel dans le contexte de formation. Knowles souligne le besoin psychologique pour l’adulte d’être traité en apprenant auto-dirigé plutôt qu’en élève dépendant14. En pratique, cela implique de l’impliquer dans les choix liés à sa formation : il appréciera par exemple de pouvoir personnaliser son parcours, choisir certaines options, ou co-construire ses objectifs d’apprentissage.
  • Rôle de l’expérience préalable : un adulte arrive en formation avec un capital d’expériences riche, qui constitue une ressource précieuse pour apprendre. Ses connaissances antérieures, ses succès et échecs vécus, ses exemples concrets, sont autant de bases sur lesquelles accrocher de nouveaux savoirs. Knowles insiste sur le fait qu’il faut valoriser et utiliser ces expériences passées dans le processus pédagogique17. Les méthodes actives (débats, partages d’expériences, études de cas liées à leur contexte réel) permettent aux apprenants de faire le lien entre la formation et leur vécu, augmentant ainsi la signification et l’ancrage des apprentissages.
  • Prêt à apprendre : l’adulte est disposé à apprendre lorsque cela répond à un besoin actuel de développement, pour faire face à une situation de sa vie réelle. Sa motivation est souvent déclenchée par une transition de vie ou une nécessité professionnelle. Par exemple, une prise de nouvelles fonctions, un projet de reconversion, ou un besoin de se conformer à une réglementation peuvent rendre l’apprentissage immédiatement pertinent. Ainsi, aligner la formation sur des problèmes concrets que rencontre l’apprenant et sur les compétences qu’il souhaite acquérir pour y répondre renforce son engagement17.
  • Orientation de l’apprentissage : Knowles indique que les adultes préfèrent une apprentissage centré sur la résolution de problèmes concrets plutôt que l’acquisition de notions théoriques abstraites18. En d’autres termes, ils veulent pouvoir appliquer rapidement ce qu’ils apprennent. Une formation efficace présente donc des contenus contextualisés, des cas pratiques, des mises en situation réalistes (learning by doing). Cela rejoint des approches comme l’AFEST (Action de Formation en Situation de Travail), qui intègre l’apprentissage directement sur le poste de travail. Une formation trop académique, déconnectée du terrain, risque de frustrer un public adulte.
  • Motivations internes vs externes : bien sûr, les adultes peuvent être motivés par des facteurs externes (obtenir un diplôme, une promotion, une augmentation de salaire). Mais Knowles note que les motivations intrinsèques – comme l’estime de soi, le désir d’épanouissement personnel, le plaisir d’apprendre – sont souvent les plus puissantes15. Un apprenant ressentira une grande satisfaction si la formation nourrit sa motivation interne : par exemple le sentiment de progresser vers son projet, de gagner en confiance, de réaliser quelque chose qui a du sens pour lui.

En appliquant ces principes à la conception de vos formations, vous maximisez les chances de créer une expérience apprenante engageante et gratifiante. Une formation qui répond au besoin concret de l’adulte, qui le rend acteur de son apprentissage, qui respecte son expérience et qui lui apporte des solutions applicables, aura toutes les chances de générer un haut niveau de satisfaction et une envie de la recommander. Comme le résume un adage inspiré de Knowles : « Apprends-moi de la manière dont j’ai envie d’apprendre, et je deviendrai ton meilleur ambassadeur. »

2.2. L’apprentissage expérientiel de David Kolb : l’expérience, moteur de compétences

David Kolb, psychologue américain, a proposé en 1984 un modèle influent d’apprentissage expérientiel. Selon Kolb, « learning is the process whereby knowledge is created through the transformation of experience » (l’apprentissage est le processus par lequel la connaissance est créée via la transformation de l’expérience vécue). Son modèle se représente souvent sous la forme d’un cycle en quatre étapes par lesquelles devrait passer l’apprenant pour bien assimiler une notion19, 20. Ces 4 phases, qui bouclent une boucle continue, sont décrites ainsi21 :

  1. Expérience concrète : l’apprenant est confronté à une situation nouvelle et vit une expérience directe. C’est le moment action : réaliser une tâche, effectuer un exercice pratique, expérimenter quelque chose de tangible. Par exemple, dans une formation, cela peut être un cas pratique proposé au stagiaire, une simulation, un jeu de rôle, ou une AFEST sur le terrain où il essaye par lui-même un processus. Cette étape mobilise le registre du ressenti et de l’action immédiate.
  2. Observation réfléchie : l’apprenant prend du recul sur ce qu’il vient de vivre. Il observe les résultats de son action, analyse ce qui s’est passé, ce qu’il a ressenti, et écoute éventuellement les retours de l’intervenant ou des autres participants. Il s’agit d’une phase de prise de conscience et de questionnement : qu’est-ce qui a fonctionné ou non ? Pourquoi ? Quelles alternatives aurait-il ? Cette étape correspond à la fonction « observer et réfléchir ».
  3. Conceptualisation abstraite : à partir de l’analyse de l’expérience, l’apprenant va formuler des conclusions générales, dégager des principes, des concepts-clés ou des règles qui expliquent la situation. C’est la phase théorique où l’on modélise ce qu’on a appris. Par exemple, après un exercice, le formateur formalise la leçon à retenir ou la théorie sous-jacente, éventuellement en introduisant des notions plus générales. L’apprenant intègre ces nouveaux concepts dans son schéma de pensée. Cette étape sollicite la dimension « penser ».
  4. Expérimentation active : fort des principes qu’il vient d’extraire, l’apprenant réinvestit ceux-ci dans de nouvelles actions. Il teste ses hypothèses dans un contexte nouveau, pour voir si ses nouvelles connaissances permettent de résoudre un problème similaire ou différent. Cette phase correspond à la fonction « agir en se basant sur les concepts ». Par exemple, le stagiaire appliquera la méthode apprise sur un autre cas d’étude, ou de retour en entreprise sur un projet concret. S’il constate de nouveaux écarts, cela générera de nouvelles expériences concrètes, et le cycle peut recommencer en s’affinant.

Kolb considère qu’un apprentissage est vraiment complet lorsque l’apprenant a pu parcourir ces quatre étapes du cycle22. En pédagogie des adultes, ce modèle souligne l’importance de « boucler la boucle » entre la pratique et la théorie. Une formation strictement magistrale, où l’on se contente de transmettre des connaissances de façon descendante sans permettre aux participants d’agir ni de relier à leur vécu, risque d’être peu impactante et peu satisfaisante23. À l’inverse, une formation qui intègre des mises en situation concrètes, suivies de débriefings et d’apports théoriques ciblés, puis d’exercices d’application, permet aux apprenants de vivre le cycle expérientiel complet. C’est souvent ce qui fait la réussite des méthodes actives comme les ateliers pratiques, les études de cas, les serious games, ou l’AFEST en entreprise.

Pour un public adulte, cette approche est doublement bénéfique : non seulement elle accroît l’efficacité de l’apprentissage (on retient mieux ce qu’on fait), mais en plus elle augmente notablement le plaisir et l’implication pendant la formation. En étant confronté à des situations proches du terrain, en pouvant tester et se tromper sans risque, puis en tirant des leçons utiles pour son métier, l’apprenant perçoit directement la valeur de la formation. Il en éprouve une satisfaction profonde, ce qui le dispose naturellement à la recommander ensuite autour de lui. L’expérience positive de l’acquisition de compétences par l’action est un puissant vecteur de satisfaction23 – et donc un puissant moteur de recommandation.

2.3. L’engagement en formation selon Philippe Carré : la pluralité des motivations

Philippe Carré, professeur en sciences de l’éducation, a beaucoup étudié la motivation et l’engagement des adultes en formation. Il a proposé un modèle décrivant dix motifs d’engagement en formation, qu’il regroupe selon quatre orientations motivationnelles principales24, 25 : intrinsèque vs extrinsèque, et orienté vers l’apprentissage vs vers la participation. L’idée centrale de Carré est qu’on ne s’engage jamais en formation pour une seule raison ; il y a toujours une combinaison de motivations à l’œuvre, qui de plus peut évoluer en cours de parcours26.

Parmi les motifs intrinsèques (où la formation est une fin en soi, un plaisir propre) identifiés par Carré, on peut citer le motif épistémique (apprendre pour le plaisir de savoir, par curiosité intellectuelle) et le motif socio-affectif (apprendre pour rencontrer d’autres personnes, échanger, appartenir à un groupe)27. Ces motivations intrinsèques rejoignent l’idée de développement personnel et de satisfaction immédiate dans l’acte d’apprendre. S’y ajoute le motif hédonique lié aux conditions de la formation (plaisir tiré d’une ambiance conviviale, d’un environnement agréable).

Du côté des motifs extrinsèques (où la formation est un moyen d’atteindre un but extérieur), Carré distingue notamment le motif opératoire professionnel (acquérir des compétences pour progresser dans son travail ou sa carrière), le motif identitaire (chercher une reconnaissance sociale ou renforcer son image de soi à travers un diplôme par exemple) et le motif prescrit (s’engager suite à la pression ou au conseil d’un tiers, par obligation)28, 29. On trouve également un motif économique (améliorer son employabilité ou ses revenus) et un motif dérivatif (se former pour échapper à une situation ennuyeuse ou stressante, par exemple se réfugier en formation pour fuir un travail insatisfaisant)28.

Pourquoi cette typologie importe-t-elle pour la recommandation ? Parce qu’un apprenant adulte est mû par un entrelacs de motivations qui lui est propre, et que la satisfaction découle de la mesure dans laquelle la formation parvient à répondre à ces attentes multiples. Un même individu peut venir avec, disons, le désir d’apprendre pour le plaisir (motif épistémique) et pour obtenir une certification utile à son CV (motif extrinsèque). S’il trouve dans la formation de quoi nourrir ces deux facettes – par exemple des contenus stimulants intellectuellement et un diplôme reconnu – il en retirera une satisfaction bien plus forte. De même, un stagiaire qui espère réseauter (motif socio-affectif) tout en acquérant une compétence métier précise (motif opératoire pro) sera comblé si la formation prévoit un travail de groupe favorisant les échanges et délivre effectivement la compétence promise.

En somme, plus une formation réussit à couvrir un large spectre de motifs d’engagement, plus la satisfaction globale sera élevée26, 30. Cette satisfaction intégrale – cognitive, professionnelle, sociale, personnelle – crée les conditions idéales pour que l’apprenant ait envie de parler positivement de son expérience. À l’inverse, si certaines attentes majeures de l’apprenant sont déçues (par exemple le contenu est bon mais l’ambiance sociale a été mauvaise, ou vice-versa), son bilan sera mitigé et il hésitera à recommander. Ainsi, appliquer les enseignements de Carré signifie : connaître les motivations de vos publics cibles (via par exemple un questionnaire de positionnement en amont), et concevoir des formations « multi-valences » capables de satisfaire à la fois le besoin d’apprendre, de se développer, de rencontrer, d’être reconnu… C’est un défi, mais quand on y parvient, on forme des individus épanouis sur tous les plans – et donc d’excellents ambassadeurs potentiels.

2.4. L’apprentissage transformationnel de Jack Mezirow : l’impact durable et émotionnel

Jack Mezirow, sociologue américain, est à l’origine de la théorie de l’apprentissage transformationnel (transformative learning), qui insiste sur les changements profonds de perspective chez l’apprenant adulte. Selon Mezirow, le savoir le plus significatif qu’un adulte puisse acquérir est celui qui parvient à transformer ses cadres de référence, c’est-à-dire ses croyances, ses schémas de pensée et ses valeurs profondes31. En d’autres termes, la formation ne se contenterait pas d’apporter des compétences techniques, mais amènerait l’apprenant à revisiter sa vision du monde ou de lui-même.

Comment provoque-t-on un tel changement ? Mezirow explique qu’il survient souvent à la suite d’une expérience marquante qu’il appelle un « dilemme désorientant », c’est-à-dire un événement ou une information qui ébranle les certitudes de l’individu et le force à une réflexion critique sur ses propres postulats32. En formation, on peut favoriser cela en confrontant les participants à des points de vue nouveaux, à des problématiques inhabituelles, ou en les invitant à remettre en question leurs pratiques routinières. Par exemple, un formateur en management pourrait plonger des managers expérimentés dans un jeu de rôle inversé les plaçant dans la peau de leurs subordonnés : l’inconfort initial peut déboucher sur une prise de conscience transformante sur leur style de leadership.

Un apprentissage transformationnel réussit se traduit par un avant/après chez l’apprenant. Celui-ci ne voit plus les choses exactement de la même manière qu’avant la formation : il a développé un regard plus large, plus critique, plus empathique, ou a abandonné certaines conceptions dépassées. Mezirow définit précisément ce type d’apprentissage comme « un apprentissage qui transforme les cadres de référence problématiques – des ensembles d’hypothèses et d’attentes fixes (habitudes de pensée, perspectives, visions du monde) – afin de les rendre plus inclusifs, ouverts, réfléchis et aptes au changement »33. On reconnaît ici des objectifs proches de l’émancipation intellectuelle.

Pourquoi est-ce un puissant moteur de recommandation ? Parce qu’un apprenant qui vit une expérience formatrice profondément transformatrice en ressort généralement enthousiaste, presque bouleversé, et éprouve souvent le désir de la partager. Si une formation a véritablement changé la vie ou la façon de penser d’une personne, celle-ci deviendra très probablement un promoteur ardent, car elle estimera que « tout le monde devrait vivre ça ». Par exemple, de nombreux témoignages d’adultes ayant suivi un bilan de compétences ou une formation de reconversion racontent comment cela a été un déclic dans leur parcours : ils n’hésitent pas ensuite à recommander vivement cette démarche à d’autres en quête de sens.

En pratique, viser l’apprentissage transformationnel signifie intégrer une dimension réflexive et développement personnel dans vos formations : encourager les apprenants à réfléchir sur leurs valeurs, leurs biais, leur rapport au changement, etc. Ce n’est pas pertinent pour tous les sujets, mais dans certaines thématiques (management, développement personnel, formation de formateurs…), cela peut faire la différence entre une formation utile et une formation inoubliable. Et c’est bien souvent ce caractère inoubliable qui fait qu’un participant dira ensuite autour de lui : « Cette formation m’a réellement fait évoluer, je te la conseille absolument. »

En résumé de cette Partie 2, retenir les enseignements de Knowles, Kolb, Carré, Mezirow (et d’autres) peut vous aider à maximiser la satisfaction de vos apprenants : en les rendant acteurs de leur apprentissage, en leur faisant vivre des expériences concrètes riches de sens, en répondant à l’éventail de leurs motivations et en suscitant peut-être chez eux une évolution profonde. C’est en posant ces bases pédagogiques solides que vous créerez les conditions favorables à la recommandation. Un apprenant adulte comblé sur les plans rationnel et émotionnel* sera non seulement un client fidèle, mais aussi un ambassadeur naturel de vos formations.

Partie 3 : Mettre en œuvre un système de recommandation efficace : méthodologie et outils

Transformer la satisfaction client en recommandation active ne relève pas de l’improvisation, mais d’une démarche structurée qui s’intègre à l’ensemble du parcours de l’apprenant, depuis son premier contact avec l’organisme de formation jusqu’au suivi post-formation. Il s’agit de mettre en place des processus et des outils pour identifier les promoteurs, faciliter leur prise de parole, et entretenir la relation avec eux.

3.1. Mesurer la satisfaction pour identifier les ambassadeurs

La première étape, fondamentale, consiste à mesurer de manière fiable et régulière la satisfaction des apprenants. Il ne s’agit pas seulement de répondre à une exigence de la certification Qualiopi (indicateur 32), mais de se doter d’un véritable outil de pilotage de la qualité et d’identification des promoteurs potentiels.

  • Les évaluations « à chaud » : Réalisées immédiatement à la fin de la session de formation, elles permettent de recueillir les impressions de l’apprenant sur le déroulement de la formation (qualité des intervenants, des supports, de la logistique, etc.). Elles sont utiles pour un feedback immédiat, mais souvent influencées par l’émotion du moment.
  • Les évaluations « à froid » : Menées quelques semaines ou mois après la formation, elles sont essentielles pour mesurer l’impact réel de la formation sur la pratique professionnelle de l’apprenant et l’atteinte des objectifs opérationnels. C’est souvent à ce moment que la valeur perçue de la formation est la plus juste et que la satisfaction durable se mesure le mieux.

L’outil le plus reconnu pour mesurer la propension à la recommandation est le Net Promoter Score (NPS). Il repose sur une unique question, simple et puissante : « Sur une échelle de 0 à 10, quelle est la probabilité que vous recommandiez notre formation à un ami ou un collègue ? »34. En fonction de la réponse, les clients sont classés en trois catégories :

  • Les répondants qui donnent une note de 9 ou 10 sont considérés comme des « Promoteurs » : ce sont vos ambassadeurs les plus enthousiastes, prêts à vanter vos mérites.
  • Ceux qui répondent 7 ou 8 sont des « Passifs » : satisfaits, mais peu enclins à promouvoir activement votre offre. Ils sont vulnérables à la concurrence.
  • Ceux qui notent de 0 à 6 sont des « Détracteurs » : des clients insatisfaits susceptibles de nuire à votre réputation par un bouche-à-oreille négatif.

Le NPS se calcule en soustrayant le pourcentage de détracteurs du pourcentage de promoteurs. Au-delà du score lui-même, l’identification nominative des promoteurs est la clé pour activer votre programme de recommandation.

3.2. Solliciter et valoriser les témoignages

Une fois vos promoteurs identifiés (ceux qui ont mis 9 ou 10 au NPS), il convient de les solliciter rapidement pour obtenir des témoignages qui viendront nourrir votre stratégie de communication. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud.

  • Diversifier les formats : témoignages écrits, avis sur des plateformes tierces (MonCompteFormation, Google My Business, Trustpilot…), interviews vidéo, études de cas détaillées… La diversité des formats permet de toucher différentes cibles et de s’adapter aux canaux de diffusion. La vidéo est particulièrement puissante pour transmettre l’émotion.
  • Guider la collecte de témoignages : Pour obtenir des retours riches et exploitables, il est judicieux de poser des questions ouvertes qui incitent l’apprenant à décrire sa situation avant la formation, les défis qu’il rencontrait, les bénéfices concrets qu’il a retirés et l’impact sur sa carrière. Par exemple : « Quel était votre principal problème avant la formation ? », « Quelle est la chose la plus importante que vous ayez apprise ? », « Comment cela a-t-il changé votre quotidien professionnel ? ».
  • Valoriser les contributeurs : Un témoignage est un don. Il est essentiel de remercier chaleureusement les contributeurs, de leur demander leur autorisation pour l’utilisation de leur image et de leurs propos (conformité RGPD), et de les tenir informés de la diffusion de leur témoignage. Mettre en avant leur profil (nom, fonction, entreprise) avec leur accord renforce leur propre image d’expert.

Ces témoignages constituent une banque de « preuves sociales » inestimable pour enrichir votre site web, vos brochures, vos réseaux sociaux et vos propositions commerciales.

3.3. Mettre en place un programme de parrainage

Pour aller plus loin que la simple collecte de témoignages, la création d’un programme de parrainage formalise et incite à la recommandation. Il s’agit de récompenser vos clients pour les nouvelles affaires qu’ils vous apportent.

  • Définir des règles claires et simples : Le fonctionnement du programme doit être facile à comprendre. Qui peut parrainer ? Qui peut être parrainé ? Quelle est la récompense et à quel moment est-elle attribuée (dès l’inscription du filleul, après le paiement, etc.) ? La simplicité est la clé de l’adoption.
  • Proposer une récompense attractive (pour les deux parties) : La récompense doit être suffisamment incitative pour le parrain, sans dénaturer la sincérité de la recommandation. Elle peut être financière (un pourcentage du montant de la formation, un bon d’achat) ou prendre la forme d’un avantage en nature (une journée de formation offerte, un accès à des contenus exclusifs…). N’oubliez pas de proposer aussi un avantage au filleul (ex: une réduction sur sa première inscription) pour faciliter l’acte de recommandation.
  • Outiller le programme : Des outils de gestion de la relation client (CRM) ou des plateformes spécialisées peuvent permettre d’automatiser le suivi des parrainages (attribution d’un code unique à chaque parrain, tracking des inscriptions, déclenchement des récompenses). Cela garantit la transparence et la fiabilité du système.
  • Communiquer sur le programme : Il est essentiel d’informer vos anciens apprenants, et en particulier vos « promoteurs », de l’existence de ce programme via des campagnes d’emailing ciblées ou un espace dédié sur votre site. Le meilleur moment pour en parler est juste après qu’un client a exprimé sa satisfaction.

3.4. Animer une communauté d'ambassadeurs

Les apprenants les plus satisfaits et les plus engagés peuvent devenir de véritables ambassadeurs de votre marque sur le long terme. Il est donc pertinent de créer et d’animer une communauté pour entretenir ce lien privilégié.

  • Créer des espaces d'échange : groupe privé sur un réseau social professionnel (LinkedIn), club d’anciens, événements exclusifs (physiques ou en ligne)… Ces espaces permettent de maintenir le contact, de favoriser le partage d’expériences entre pairs et de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté de pratique.
  • Apporter de la valeur en continu : La relation avec vos ambassadeurs ne doit pas être uniquement transactionnelle. Proposez-leur des contenus en avant-première, des webinaires sur des thématiques connexes, des opportunités de networking, des tarifs préférentiels sur de nouvelles formations… Montrez-leur qu’ils sont importants pour vous au-delà de leur potentiel de recommandation.
  • Impliquer les ambassadeurs dans votre développement : Sollicitez leur avis sur vos nouvelles offres de formation, faites-les participer à des bêta-tests, proposez-leur d’intervenir comme témoins lors de vos événements ou webinaires… En les impliquant, vous renforcez leur engagement et leur statut d’experts, tout en bénéficiant d’un feedback précieux.

Conclusion

La mise en place d'un système de recommandation efficace est bien plus qu'une simple technique marketing. C'est une démarche stratégique qui place l'expérience apprenant et la qualité de la prestation au cœur du modèle de développement de l'organisme de formation. En s’appuyant sur les principes de l’andragogie et les théories de l’apprentissage des adultes, il est possible de concevoir des formations qui non seulement développent les compétences, mais génèrent également une satisfaction profonde et durable.

Cette satisfaction, mesurée et cultivée, devient alors le terreau sur lequel peut prospérer une communauté d'ambassadeurs. Ces derniers, par leurs témoignages authentiques et leurs recommandations sincères, deviendront vos meilleurs commerciaux, générant un flux continu de leads qualifiés et contribuant à asseoir durablement votre réputation dans l'écosystème exigeant de la formation professionnelle française. C'est en investissant dans la réussite de vos clients actuels que vous assurerez le succès de votre organisme de formation demain.

Notes

  1. Chiffre issu du Bilan Pédagogique et Financier (BPF) 2017, publié par la DARES. Les données plus récentes sont parcellaires, mais le nombre d’organismes a fortement augmenté depuis.
  2. Loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, article 6.
  3. Nielsen (2015), Global Trust in Advertising Report. Bien que datant un peu, ce rapport de référence est toujours largement cité pour souligner la primauté de la confiance dans les recommandations personnelles.
  4. Centre Inffo (2023), Baromètre de la certification Qualiopi.
  5. Ibid. 75% des certifiés déclarent que leur motivation principale était d’attester de la qualité de leur organisme.
  6. Caisse des Dépôts et Consignations (2024), Rapport d’activité Mon Compte Formation 2023.
  7. Article L6323-17 du Code du travail, qui prévoit que les titulaires d’un CPF ayant suivi une formation puissent déclarer leur satisfaction.
  8. Les conditions de publication des avis sont encadrées par les Conditions Générales d’Utilisation de la plateforme MonCompteFormation.
  9. Cialdini, R. B. (2006). Influence: The Psychology of Persuasion. Collins Business Essentials.
  10. DARES (2022), Enquête sur l’usage du compte personnel de formation en 2021.
  11. Wharton School of Business (2011), étude sur la valeur à long terme des clients recommandés, montrant une LTV (LifeTime Value) supérieure de 16% à celle des clients non recommandés.
  12. Donnée souvent citée par les spécialistes du marketing de recommandation, comme la société Extole.
  13. Knowles, M. S. (1970). The Modern Practice of Adult Education: Andragogy Versus Pedagogy. Associated Press.
  14. Knowles, M. S., Holton, E. F., & Swanson, R. A. (2015). The Adult Learner: The Definitive Classic in Adult Education and Human Resource Development (8th ed.). Routledge.
  15. UNESCO (2016), Note sur les théories de l’apprentissage des adultes.
  16. Knowles, M. S. (1984). Andragogy in Action: Applying Modern Principles of Adult Learning. Jossey-Bass.
  17. Ibid.
  18. Ibid.
  19. Kolb, D. A. (1984). Experiential Learning: Experience as the Source of Learning and Development. Prentice-Hall.
  20. Le modèle de Kolb est lui-même inspiré des travaux de Kurt Lewin, John Dewey et Jean Piaget.
  21. Kolb, D. A., & Fry, R. (1975). Toward an applied theory of experiential learning. In C. Cooper (Ed.), Theories of Group Process. John Wiley.
  22. Kolb (1984), op. cit.
  23. UNESCO (2022), Rethinking Education: Towards a global common good?, qui souligne l’importance des pédagogies actives et expérientielles.
  24. Carré, P. (2001). L'apprenance : vers un nouveau rapport au savoir. Dunod.
  25. Fenouillet, F. (2016). La motivation. Dunod. (Synthèse des travaux de Carré).
  26. Carré, P. (2001), op. cit.
  27. Ibid.
  28. Ibid.
  29. Carré, P., & Caspar, P. (Eds.). (2011). Traité des sciences et des techniques de la Formation. Dunod.
  30. Ibid.
  31. Mezirow, J. (1991). Transformative Dimensions of Adult Learning. Jossey-Bass.
  32. Mezirow, J. (2000). Learning as Transformation: Critical Perspectives on a Theory in Progress. Jossey-Bass.
  33. Ibid.
  34. Reichheld, F. F. (2003). The One Number You Need to Grow. Harvard Business Review.

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